La lecture nous permet d’accéder à l’expérience de l’autre, et il arrive que nous soyons particulièrement sensible à certains écrits, lorsque l’émotion intellectuelle se transforme en affect, ou bien, lorsque le "verbe se fait chair" , comme il est dit dans les évangiles. Avec quelques autres, Wladimir Jankelevitch est une de ces personnes dont les écrits me sont chers et résonnent avec mon existence. Ces écrits m’accompagnent dans la recherche d’un art de vivre.
La chute du temps semble s’accélérer ; notre âme gauloise pourrait craindre que le ciel ne lui tombe sur la tête, d’autant que 2017 a vu nombre d’étoiles rejoindre la terre commune. Au ciel des étoiles, la lumière de Johnny s’est éteinte quelques jours après que celle de Jean d’Ormesson ait cessé de briller. Ses derniers mots, ceux de Jean d’Ormesson - « La mort elle-même ne peut rien contre moi » - conviennent aussi bien à Johnny ; leurs oeuvres bien différentes témoigneront longtemps, maintenant que nous sommes à l’heure des médiathèques où la voix des troubadours rejoint la mémoire de la littérature.
La vie est plus forte que la mort ; la mort n’est pas à redouter.
Johnny Halliday était mon conscrit, il était yéyé et je ne l’étais pas. Au fil du temps, ses airs et sa poésie me sont devenus familiers. Johnny m’avait apprivoisé.
Les études philosophiques du président de la République l’ont porté vers Paul Ricœur et John Rawls. Mais ses propos récents et anciens concordent mal avec de tels penseurs.
Ce texte de Henri Peña-Ruiz, écrivain et philosophe, a été publié sur Le Monde du 26 septembre à la rubrique Débats et Analyses.
L’heure des élections présidentielles sonne en France comme une fin de monde. Les faux prophètes prolifèrent sur les écrans et prétendent inscrire la France dans leur trace, leur modernité ou leur post-modernité pour les plus défoncés, trans-humanistes et féministes ; ils dessinent un futur ... indésirable. A défaut de social, le sociétal est leur langage, famille et procréation les cibles favorites de leurs fantasmes, et ... le patriarcat à la lanterne, en guise de programme.
Dans « Le Prophète », Khalil Gibran, poète libanais qui vécut il y a un siècle, nous donne sa vision du monde et de l’essentiel : un vrai programme présidentiel, pour le gouvernement de soi !
Mettre en relation les paysans et l’essor des démocraties dans le monde, c’est donner du relief à diverses perplexités souvent occultées. C’est d’abord constater que les paysans ont été exclus de l’histoire, qui a progressivement mené à l’établissement des démocraties libérales.
Article de Joëlle Zask, Professeur de philosophie à l’université d’Aix-Marseille, publié dans la revue "Les Possibles" d’ATTAC.
Voulues à la gloire de Dieu et témoignages du règne de la chrétienté pendant le moyen age, les cathédrales sont des maisons du peuple et de la culture ; elle sont des fruits de l’esprit, des mains et de la sueur humaine ; ce sont aussi des vaisseaux pour affronter les temps, bons et mauvais. Dans ces lieux attachants, où forme et fond sont unis, il y a un "je ne sais quoi" qui stimule les sens et aiguise les visions, qui favorise le recueillement et la réflexion, qui aide à donner du sens et à tracer les perspectives ... Voici le récit, mis en images et en textes, d’un vagabondage de la pensée lors d’une visite rendue à la cathédrale de Reims … et à sa précieuse carterie.
Florilège de citations pour éclairer le chemin de l’existence, avec les participations de Joan Borysenko, Boudha, Georges Barbarin, Philippe Besson, Eileen Caddy, Richard Carlson, Chérie Carter-Scott, Albert Coccoz, Paulo Coelho, Richard David Bach, Isabelle Filliozat, Emmet Fox, James Gray, Charles F. Haanel, Wladimir Jankelevitch, Lao Tseu, Martin Luther King, Og Mandino, Rainer Maria Rilke, Dagpo Rimpoché, Jim Rohn, Robert Harold Schuller, Sénèque, Voltaire, Bernard Werber, la coopération de l’excellent site « Vivre son rêve », et, pour point de départ, cette pensée issue d’un poème d’Antoine Trémollières : « De la révolte je voudrais passer à la patiente intelligence, à une sorte d’espérance. »
Pour Vladimir Jankélévitch, philosophe et moraliste, la morale est, en l’humain, ce qui prend appui sur la pesanteur et sur tous les déterminismes de l’intervalle pour lui permettre d’agir, de s’élancer hors de lui vers l’autre instantanément. Il est, à la suite de Bergson, le philosophe du devenir, qu’il veut surprendre « sur le fait », « en train de » devenir, en flagrant délit, en équilibre sur la fine pointe de l’instant ! Qu’il parle de la mort, de la liberté, de l’intention, de l’intuition, de l’acte, et finalement de l’amour, il tente d’encercler l’instant au plus près et des deux côtés, avant, dans le « pas encore », et après, dans le « jamais plus ». Il s’entretient ici avec Béatrice Berlowitz de l’occasion, cet instant béni et indéfiniment réitérable.
Cet extrait des entretiens entre Wladimir Jankelevitch et Béatrice Berlowitz porte sur l’amour et fait suite au pardon, forme substitut de l’amour. Wladimir nous parle ici de l’amour passion, de l’amour pur, de l’amour réciproque et mutuel, toutes faces de l’amour qui coexistent et se succèdent dans l’existence, à tout instant, comme les battements de coeur signent la vie.
Dans ce nouvel extrait de ses entretiens avec Béatrice Berlowitz, Wladimir Jankelevitch aborde la question de l’amour, de l’amour aimant, de l’amour aimé. Dans un premier temps, qui fait la matière de cet article, il nous parle du pardon, ce problème insoluble. Dans un second article, "L’amour est plus fort que le mal et le mal est plus fort que l’amour", il nous parle des multiples formes de l’amour.
En s’aidant du mythe d’Eurydice et d’Orphée, Wladimir Jankelevitch compare l’espérance à la Fiancée du vent, cette fleur des steppes qui pousse dans le sable des racines si superficielles ...
fr
Art de vivre
L’ami Wladimir
?
|
OPML
?